Collage d’automne  » Mes récoltes »

Collage d’automne  » Mes récoltes »

Avec l’automne, commence un cycle de l’année plus axé sur l’intériorisation.

Le début de l’automne est propice à engranger, observer et explorer les récoltes de l’été, quelques qu’elles soient.

 

Pourquoi un collage ?

En art-thérapie le collage propose de découper, déchirer des images, « déconstruire » pour les assembler de manière différente, « reconstruire ».
C’est une démarche réunificatrice, qui permet d’associer, de faire des liens, de donner de la place à de nouveaux aspects de sa vie, de nouvelles parts de soi.

Mon invitation est de :

  • Commencer par respirer tranquillement, à votre rythme.
  • Piocher et découper ou déchirer dans des vieux magazines/des catalogues, des images qui vous appellent.
  • Coller et assembler les images à votre gré. Vous pouvez les mettre entière ou les redécouper.
  • Observer votre collage : que ressentez-vous ? Comment vous parle-t-il de vos « récoltes » ?
Faire confiance au processus…pour se transformer

Faire confiance au processus…pour se transformer

L’autre soir, j’écoutais en podcast une intervention de Martin Aylward.
Martin enseigne depuis de longues années la méditation ;  il a monté un inspirant lieu de retraites en Dordogne, le Moulin de Chaves ; et co-fondé le Mindfulness training institute.

Se transformer…comme l’alchimie de la vinification

Dans ce podcast, Martin invite à faire confiance au processus, c’est-à-dire à ce qui se passe intérieurement en nous et nous met en mouvement.
Faire confiance au processus ouvre la voie de la transformation. Pour cela, la proposition est de « mijoter » dans l’expérience et ainsi d’accueillir tout ce qui nous traverse que ce soit confortable ou inconfortable. Au fur et à mesure de ces expériences, nous pouvons nous transformer intérieurement. Martin fait l’analogie entre la pratique de la méditation et la vinification : le raisin se transforme peu à peu en vin par une alchimie ; le goût originel du raisin évolue pour laisser place à toute une palette nouvelle de saveurs, de parfums.

C’est aussi ce qui se passe avec l’art-thérapie

 En l’écoutant, j’ai compris qu’il parlait aussi de ce que nous faisons en art-thérapie :

  • se plonger dans l’expérience : expérimenter en créant ce qui se passe dans la matière, le mouvement… et ce qui se passe en nous, avec nos sensations, nos émotions, nos étonnements ;
  • faire confiance au processus qui atelier après atelier ouvre à une transformation intérieure : ce que je transforme avec mes mains, mon imagination, me transforme moi-même ;
  • laisser de la place à l’inattendu ; à ce qui de nous va se révéler , comme la magie de la vinification révèle de nouvelles saveurs.

Mon invitation :

  • Comment résonne cette phrase en vous  » Je fais confiance au processus  » ?
    Vous pouvez la laisser infuser intérieurement.
  • Puis l’écrire sur une feuille et l’illustrer par une image (ou plusieurs) piochée dans un magazine.
  • Pour finir, je reprends l’invitation de Martin
    « Et si nous nous donnions autant de soin et de confiance que l’on donne à un grain de raisin ? »
Être une bonne mère pour soi-même

Être une bonne mère pour soi-même

Lors de cette fête des mères je pensais à la phrase qu’une de mes formatrices m’avait dise il y a quelques années :
« Là, tu n’es pas une bonne mère pour toi…»
Effectivement, à ce moment-là, j’avais spontanément fait passer le besoin de l’autre, au détriment du mien.
Depuis cette phrase m’accompagne, elle surgit par moments et m’aide à me poser des questions…

Les questions pour faire appel à la bonne mère

Comment suis-je à l’écoute là maintenant de mes besoins, de mon corps, de mes élans…pour être une bonne mère pour moi-même ?

Comment appeler la bienveillance maternelle envers moi-même, lorsque mon critique intérieur pointe le bout de son nez ?
Lorsque je me dit « Mais quelle idiote je fais ! » ou « Je suis vraiment nulle » ; je peux observer que c’est mon critique intérieur qui a parlé ; puis lui demander de faire aussi de la place à la bonne mère qui pourra me dire  :
« Ce n’était pas si facile pour toi » « Tu as fait de ton mieux et cela marchera mieux une autre fois » …

Comment dans des moments difficiles, douloureux, me donner à moi-même, tout l’amour et l’empathie que je peux, comme si j’étais une mère attentionnée pour moi-même ?

Mon invitation :

  • Je vous propose de vous imprégner de la peinture ci-dessus de Nicolas Tarkhoff, comme si vous étiez cet enfant, et en même temps cette mère pour vous-même.

  • Qu’aimeriez-vous que votre bonne mère vous dise ?

  • Quel geste pourrait-elle faire…que vous pourriez vous offrir à vous-même ?