Lors de cette fête des mères je pensais à la phrase qu’une de mes formatrices m’avait dise il y a quelques années :
« Là, tu n’es pas une bonne mère pour toi…»
Effectivement, à ce moment-là, j’avais spontanément fait passer le besoin de l’autre, au détriment du mien.
Depuis cette phrase m’accompagne, elle surgit par moments et m’aide à me poser des questions…

Les questions pour faire appel à la bonne mère

Comment suis-je à l’écoute là maintenant de mes besoins, de mon corps, de mes élans…pour être une bonne mère pour moi-même ?

Comment appeler la bienveillance maternelle envers moi-même, lorsque mon critique intérieur pointe le bout de son nez ?
Lorsque je me dit « Mais quelle idiote je fais ! » ou « Je suis vraiment nulle » ; je peux observer que c’est mon critique intérieur qui a parlé ; puis lui demander de faire aussi de la place à la bonne mère qui pourra me dire  :
« Ce n’était pas si facile pour toi » « Tu as fait de ton mieux et cela marchera mieux une autre fois » …

Comment dans des moments difficiles, douloureux, me donner à moi-même, tout l’amour et l’empathie que je peux, comme si j’étais une mère attentionnée pour moi-même ?

Mon invitation :

  • Je vous propose de vous imprégner de la peinture ci-dessus de Nicolas Tarkhoff, comme si vous étiez cet enfant, et en même temps cette mère pour vous-même.

  • Qu’aimeriez-vous que votre bonne mère vous dise ?

  • Quel geste pourrait-elle faire…que vous pourriez vous offrir à vous-même ?